Ma mission était d'enquêter sur un tavernier pas net. A ce qu'il parait il ne paye pas d'assurance, ayant une bande de lascar pour le protéger. J'avais passé plusieurs jours à me planquer devant la taverne, entré 3 ou 4 fois par jour pour observer les habitués de la maison, et peut être repérer des bandits qui traiteraient avec le propriétaire de la taverne. Je reconnu plusieurs fois de suite 4 jeunes hommes plutôt costauds, le genre de type à ne pas embêter. Je reconnu surtout le leader, il ressemblait à Raito, celui de l'académie des ninjas.. Attendez, mais c'est bien lui ! Il n'a qu'un an de plus que moi on aurait dit qu'il en avait 5 ! Ces trois acolytes quant à eux faisaient plus jeune, la 15aine..
- S'ils me voient, ils vont m'attraper, ils vont m'attacher, ils vont me taper, me fouetter, ou pire !
Un dernier soir, comme la météo laissait à désirer je ne restai pas longtemps le soir et rentrai chez moi. Cette nuit là, il y avait énormément de vent, dehors, et cela faisait beaucoup de bruit.
- Si ça continue, un toit va s'arracher, vas en emporter un autre, puis encore un autre, et tout le village sera ravagé, ou pire !
Je n'arrivais pas à dormir, donc, quitte à rester éveillé, je me levai, me lavai, m'habillai, et sorti me promener. Aux portes du village les gardes me regardaient passer, tandis que je marchais tranquillement, les mains dans les poches. J'étais sorti par le nord, là où il y a pas loin une plate forme, un des rares endroits non en pente du coin. Pratique pour s’entraîner. Soudain, un groupe de personne courraient et me reversèrent, me firent trébucher. Je décidai alors de les suivre et de leur donner une déculotée. Je les suivais, et leurs silhouettes me rappelaient quelqu'un.. Il s'agissait des quatre de la taverne ! Plus que déterminé à les affronter je les suivais plus furtivement que jamais. Là, la taverne fermée, ils toquèrent à la porte voisine à la taverne, celle du domicile du tavernier. Ils rentrèrent, tandis que moi je me les pelais dehors à mater par la fenêtre.
- C'est pas le pays de la foudre, mais le pays des neiges ! Ça caille ! Je vais finir congeler, ils vont me retrouver là et me découper, ou pire !
Je voyais pas la fenêtre des liasses de billets, d'autres liasses de billets, et encore d'autre liasses de billets. Oh, et sans oublier, Raito et une grosse liasse de billets. Le tavernier manigançait définitivement quelque chose. Mais les assurances devaient être vraiment très chères s'il est plus rentable de payer tout ça. Les 4 durs sortaient rapidement, Raito encourageant ses potes. Je me plaquais contre le mur, ayant été trop long à comprendre qu'ils sortaient. Là Raito et ses acolytes partaient précipitamment et ne me remarquèrent pas. Mais le tavernier lui, soucieux, observait à gauche et à droite, bien sûr à droite, bah j'y étais. Il cria à ses hommes que j'avais tout rodé et que je devais disparaître. Non en vérité il m'a pointé du doigt en criant "Du lard et du cochon !", sûrement pour ne pas qu'on devine qu'il parle de meurtre, mais moi j'ai bien compris le message.
- Mince je vais finir servi à la boucherie, ou pire !
Raiton fit un bond et me retombait dessus violemment, j'esquivais d'un pas latéral au dernier moment, pour contrer d'un coup de coude, qui le fis se cogner au mur, puis ses 3 acolytes sortirent épées et couteaux, et me chargèrent. Je sortais mon long katana et courrai impunément à la rencontre de mes adversaires. J'avais un peu peur, mais plus je m'approchais plus je me rendais compte qu'il n'y avait pas de raison. J'enchaînais un par un mes 3 opposants en les entaillant dans les cotes. Ils tombaient tour à tour au sol, dans des cris étouffés. Je regardais Raito.
- Ce n'était pas des ninjas n'est ce pas ? Tiens tes chiens la prochaine fois, ils pourraient mourir, ou pire !
Sitôt ai-je fini de parler que Raito accéléra dans ma direction avec deux poing américains chargés en chakra de foudre. Je créai deux clones, un consistant l'autre non, et nous courrions vers lui. Pendant la course je larguai des petits champs électromagnétiques me permettant de faire un "radar" autour de moi et détecter toute présence. Lorsque nous nous atteignions, le clone non consistant sauta par dessus Raito pour aller jusqu'au tavernier. Raito savait qu'il s'agissait d'un leurre. Il se concentrait sur les deux autres, mais nous fîmes pareil. Le tavernier était rentré chez lui et sorti avec une hache. Nous arrivions à 3 sur lui, mais Raito lança 3 shurikens, que je détectais avec le radar. Le clone consistant et moi même nous arrêtions afin de contrer avec le katana ces shurikens, le 3e se fit toucher mais le shuriken le traversa et atteignit le tavernier en pleine poitrine. C'est alors que Raito fit une armure de foudre. Sur le coup je paniquai, puis reprenant mon calme mon clone de foudre courra vers le tavernier qui, retirant le shuriken dans sa cote, avançait à lui, et devant lui feinta un coup et sauta par dessus nous, pour atterrir aux cotés de Raito. Ils étaient maintenant face à mon clone, revenu à coté de moi, et moi. Là nous nous mîmes à courir en direction des deux, mon clone sautait, puis je sautai pour retomber sur ses épaules, en l'air je pris appuie sur lui pour re sauter, lui il retombait directement sur eux, le tavernier le trancha, à cet instant précis, une explosion (le clone explosa) les soufflait quelques mètres plus loin, et moi je retombai de mon saut dos à eux, le tavernier à terre et Raito toujours debout son armure détruite, mon katana chargé de foudre, je donnai un coup en avant, puis de la foudre surgit de mon sabre et tourna autour de moi à 360° comme si j'avais fait un tour complet avec mon sabre. Cette lame de foudre trancha à moitié Raito qui s'écroula au sol.
- Kumo Style, Ryū Uragiri, le Sabrage Arrière. J'aurais même pu entièrement te trancher, ou pire !
Je prenais ensuite le tavernier par le col, que je traînais jusqu'au bureau du Kage. Je demandai à voir le kage, mais on me fit passer le message de sa part de laisser le tavernier à la tour avec des chuunins qui se chargeaient de le garder. De retour j'appelais des secours pour mes adversaires en mauvais état, puis, rentrai chez moi.