Pain Akatsuki
Messages : 567 Date d'inscription : 16/10/2011 Localisation : Dans la Grande Tour de Métal.
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| Sujet: Une Matinée presque anodine. [1/3] Sam 28 Jan - 16:36 | |
| « Les hommes naissent libres et égaux en droit »
Oui, cette phrase trottait dans la tête d’un jeune garçon adossé à une vieille porte tagée par des jeunes sans scrupules, pourquoi lui revenait-elle comme une espèce de refrain mélodique ? Peut-être parce qu’il songeait à l’égalité entre tous ces êtres humains. Ils donnaient tous du meilleur d’eux même pour la plupart et pourtant, ils n’arrivaient pas au même niveau. Il y avait aussi le cas isolé de ces génies flemmards qui n’avaient que besoin de bouger le petit doigt pour qu’on les adule, pourquoi était-ce ainsi ? Si…Vicieux comme système. Les droits étaient si insignifiants à côté du talent, à côté des attributions naturelles, la vie était si injuste. D’ailleurs, vous devez vous demander ami lecteur, pourquoi est-on entrain de se pencher sur la question ? Une réponse paraît évidente pour le dernier descendant du " clan " Rikudou, alors qu’il regardait par la fenêtre par une agréable matinée de Mai, ses yeux se rivèrent vers le terrain d’entraînement n°7, ou plus exactement celui où il avait pris l’habitude de s’exercer à améliorer ses aptitudes physiques. De loin, il remarqua plusieurs personnes présentes sur le terrain, quatre pour être précis, l’un d’eux était grand, même de loin on pouvait le remarquer, il était sans aucun doute adulte, il portait une tenue similaire à celle des Ninjas de niveau supérieur, Ame grandit sans cesse et j'en suis heureux. Les trois autres étaient assis par terre et écoutaient les instructions du plus âgé avec une fervente attention. Cela lui rappelait étrangement quelque chose, oui…Le jour de son affectation dans son équipe à Ame Gakura no Satô, oui, le jour de sa rencontre avec son mentor provisoire qui n'était nul autre que Jiraya, celui qu’il avait par la suite à cause de son départ vers ses origines lachée. Ensuite, il y eut une période de test, la même chose fut produite sur le terrain d’entraînement du village caché de la pluie, ce fut ce qui attrista le plus Tendô. Dès le début du combat, il avait pu en déterminer l’issue, en effet, dès les premiers mouvements, le talent de l’un submergea les capacités des deux autres, une telle inégalité au sein d’une équipe si fraîchement constituée. Le jeune homme soupira, décidément, dans ce monde la paix ne pourra jamais exister, tant que l’égalité n’était pas au rendez-vous.
S itué au deuxième étage de sa tour, le Dieu avait une vue panoramique sur une partie de l’allée commerçante, il se dit qu’il devrait peut-être refaire son stock de kunaï aujourd’hui, puisque de toute manière, il n’avait rien à faire et l’ennui ne faisait que s’amplifier au fur et à mesure qu’il restait assis à méditer sur des questions inutiles pour un Shinobi de sa trempe. L’unique survivant des victime de Hanzô le maudit d’Ame Gakure soupira avant de franchir la porte, équipé de quelques Ryôs pour faire ses emplettes, après tout, le frigo était bien vide lui aussi, autant profiter de ces rares sorties pour faire le stock complet. Il descendit tranquillement les escaliers dégradés qui étaient habituels pour lui et franchit le seuil, une fois dehors, il se rendit compte que finalement, il faisait plutôt chaud, l’été approchait et pourtant, l’incessante pluie continuait à faire des siennes. Tant pis, ça marchait aussi comme ça, enfin d’après ce qu’il pensait…Au bout de cinq bonnes minutes de marche sous la pluie abondante, Tendô fini par être totalement trempé par le liquide qui tombait du ciel. Ses jambes avançaient machinalement, il n’avait plus aucune idée de la raison pour laquelle il se trouvait là. Il regarda autour de lui, l’allée était désespérément déserte, pas un souffle de vie dans cette ville si morne et si triste. L'homme plaça ses mains dans ses poches et fit la moue en regardant en l’air, les gouttelettes larmoyaient le long de son chapeau de paille d'Akatsuki. Les nuages gris ne se distinguaient même plus les uns des autres tellement ils se collaient. Un point de vue différent… ?
Une autre vision sur sa vie ? Peut-être était-ce ça qui lui manquait ? Il n’en savait rien, il était Ninja Divin et pourtant il se sentait encore tellement faible, toutes les techniques acquises jusqu’à présent, ce n’était que des jutsus de haut niveau, mais toujours en recherche d'un plus grand pouvoir pour ne jamais se faire surpasser. Une voix résonna dans sa tête, une voix qui ressemblait à celle de son sage père qui s’amusait à le remettre en question dès son plus jeune âge. « Qui es-tu ? » fut la question que lui posait sa conscience. Il ne le savait pas lui-même, il avait perdu toute identité, il n’avait plus de famille, pas d’amis, pas de liens…Rien qui puisse l’identifier aux yeux des autres, sa réponse ne pouvait qu’être « Je ne suis qu’une catastrophe…Le fils raté d’un clan disparu. ». Sur ces paroles, il ferma les yeux, allait-il se laisser abattre comme ça ? Ce serait sans doute la meilleure des solutions, la plus facile du moins. Il souhaitait tellement revenir en arrière et réparer ses erreurs. Il voudrait rentrer chez lui, dans le tas de poussière qui représentait il y a quelques années, la grande demeure de son clan. Cette habitation qui avait brûlé sous ses yeux, cette maison qu’il maudissait. Il regrettait amèrement d’être en vie, il aurait préféré que ce soit un membre de sa famille aux épaules assez solides pour redorer le blason de la famille qui soit le dernier survivant, une personne plus capable d’assumer ce rôle difficile de chef de clan dont on est le seul membre. Toujours planté au milieu de la rue, il regardait le firmament qui ne montrait guère d’éclaircies quand on l’interpella un peu plus loin :
« Vous allez attraper froid divinité. »
« Quelle importance, si je puis me permettre, vous n’êtes qu’un étranger à mes yeux. »
« Parfois, un étranger peut remplacer un membre de ta famille, on choisit ses amis, pas sa famille hélas. »
« Vous m’avez l’air d’un cynique vieillard, rien de plus pour le moment. »
Tendô éclata alors d’un grand rire sans joie et cessa d’observer la grisaille pour examiner son interlocuteur, comme précisé dans la phrase précédente, il s’agissait d’un vieillard avec un air grave voir sinistre sur le visage. De nombreuses cicatrices apparaissaient sur les bras costauds de l’homme, ses yeux étaient noirs comme devaient l’être jadis ses cheveux désormais aussi gris que le ciel. Il était plutôt mal habillé, il ne devait pas avoir les moyens pour s’approprier des vêtements corrects. Mais le mystère planait pour notre Dieu ,qui était-il ? Il ne l’avait pas vu ni senti arriver, qui était-il pour masquer si habilement sa présence ? Restant sur la défensive, notre jeune protagoniste commença à questionner l’inconnu :
« Bref, ça ne m’en dit pas plus sur ce que vous êtes étranger. »
« On a pas toujours besoin de connaître l’identité d’une personne pour la porter en estime ou dans son cœur. »
« Quelle réplique, on croirait entendre un philosophe. »
Cette dernière phrase avait été lancée avec autant d’ironie que possible, malgré la tristesse qui l’opérait en cette matinée de Mai, il ne pouvait s’empêcher d’être agressif envers les autres, cette carapace qui l’obligeait à souffrir était tout simplement insupportable. Il suffoqua, il avait certainement attrapé un petit refroidissement à rester planté là comme un imbécile, le mystérieux inconnu lui donna quelques coups dans le dos, Tendô cracha une petite giclée de sang. Ce n’était pas vraiment une maladie anodine, en vérité, il n’était pas passé à l’hôpital après sa dernière mission, il subissait les conséquences de sa stupidité maintenant, bien fait ? Il se tourna alors vers son interlocuteur et soupira :
« Bon, qu’attendez-vous exactement de moi ? »
« Je veux que vus deveniez mon élève le temps de vous apprendre une chose »
Un petit instant de silence s’installa entre les deux personnes, le dernier descendant de sa famille [ Nous parlons de Tendô ] était complètement interloqué, avait-il rêvé ou ce vieillard venait de lui accorder une faveur ? Un coup de vent passa sur le village d’Ame Gakure, les cheveux roux de jais de l’homme lui volaient devant le visage de manière à lui masquer la face à moitié… | |
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