Pain affronte Rin le déserteur assidu et Light le mystérieux

Sur le champ de bataille, la Pluie est maître, le Fantôme est son serviteur
J'avais quitté une journée la cité d'Ame, grand village caché de la pluie. Une grande averse plongeait encore les environs dans l'obscurité et le froid. Itachi était parti en mission diplomatique, tout comme Orochimaru et Konan qui avaient des affaires à régler dans le Nord du pays. Quant à notre artiste Deidara, il m'avait conseillé de quitter pour le reste de l'après-midi le village. J'avais déjà appris nombre de techniques, et l'heure n'était pas à l'entraînement. En effet, Deidara revenait d'une dure mission de rang A. Il devait infiltrer un réseau clandestin de ninjas de notre village qui aidait Kusa no kuni. Au final, il était parvenu à les châtier, avec une grosse quantité de chakra. La veille, il était revenu dans notre domaine, de nombreuses blessures et ses vêtements en lambeaux. Son état assez déplorable me rappelait ma première mission en tant que Akatsukien, où l'aide du légendaire Madara Uchiha, j'avais purgé une base appartenant à l'Alliance, occupée récemment près du pays de l'herbe. Maintenant que j'était sorti d'affaire, je voulait me mettre à l'épreuve. Après un maigre repas, un bol de riz avec une gourde de saké, pour me redonner quelques forces, Deidara me conseilla un endroit idéal pour se battre. Non pas avec lui, mais avec quelques inconnus qui viendraient forcément dans ce lieu pour chercher tout comme moi un duel.

Armé d'une paire de Shurikens et de Kunai, de ma paire de Bâton de chakras ainsi que de plusieurs autre diverses choses, je me mis en route vers cet endroit idéal pour évaluer moi-même mes compétences. D'après les dires de l'artiste Deidara, ainsi que la croix noire manuscrite sur la carte, le fameux lieu se situait à sud-est de mon pays, Ame no kuni. La région était comme mon village, couvert par un voile de nuages grisâtres et souvent sous la pluie. Quand des averses ne tombaient pas dans la zone forestière, la brume envahissait les lieux et empêchait aux éventuels visiteurs de vagabonder dans les bois à cause de la pénombre prématurée. Ce type d'endroit était idéal pour mes techniques ainsi que mon style de combat, raison pour laquelle j’accélérai le rythme. Je trépignais d'envie de voir sur quel adversaire tomber. J'étais persuadé de tomber encore sur un hérétique, et que dans mes coups il verrait la violence de ma pensée.

Une fois sur place, je pus constater un spectacle unique: perché entre des arbres aux dimensions titanesques, une arène se formait sous mes yeux. Grimpant dans un pont de singe incliné vers le sol et menant à l'entrée de cette structure étrange, je constatai que le lieu était désert. Pire, il semblait avoir été laissé à l'abandon, l'humidité ayant envahi le lieu. Un silence paisible troublait mes oreilles. Au centre de l'édifice situé au cœur d'une forêt des plus sombres, quelques gouttes d'eau s'écrasaient contre des flaques. Leur bruit me dérangeait un peu, mais pas assez pour me faire perdre mon sang-froid légendaire. En guise de lumière, des vitres fines laissant passer la clarté réduite du bois. Des torches brûlaient également à quelques rares endroits de la pièce, assez cependant pour distinguer deux silhouettes et quelques couleurs.

Soudain, un bruit autre que celui des gouttelettes tombant du plafond me réveilla. Je me levai, me frottai les vêtements pour retirer la poussière et m'avançai vers le centre de la grande salle destinée aux combats. Marchant sur quelques flaques, je me retrouvai bientôt au milieu du terrain de combat, où une ombre se mouvait. Pour la forcer à lui faire comprendre mes intentions, je pris un kunai et me mis d'ores et déjà en position d'attaque. S'il ne réagissait pas à cela, il était perdu d'avance. De toute manière, cela me permettrait d'évaluer le type d'adversaire que j'avais en face. J’espérais tomber sur un personnage maniant le Katon ou le Raïton, voir les deux. Je disposais d'affinités utiles pour déjouer les sévices du feu et de la foudre et qu'importe le gabarit de mon ennemi, je n'allais pas me priver de ce fait. Je souhaitai également avoir à faire à un colosse, de quelqu'un de plus fort que moi, pour que mon style de combat lui montre que la taille, les muscles et la force brute ne font pas tout et qu'au contraire, peuvent mener directement à subir le châtiment divin de Pain. Obligé de prendre la parole, je déclarai par la suite à haute voix:

Montre toi, ou sinon la punition divine s'abattra sur l'ombre...

J'était encore dans mon lit à rêvasser, en regardant le plafond sous la couverture, dans la maison qui m'avait été attribuée à Suna, quand on toqua à ma porte, d'un signe de main et d'un grognement agacé je fit entrer la personne. C'était un homme plutôt petit, de carrure plutôt frêle avec les jambes tremblotantes, il me dit, bégayant un petit peu pour on ne sais quelle raison

"Euh...Oku..Okumura Rin...vous êtes demandé à l'arène des terres inconnus à l'Ou..Ouest...ne me tuez pas s'il vous plaît, je n'ai ni enfant ni femme mais quand même, je suis seulement un laitier messager..."

Quand je fit signe de me lever, mon estomac gronda, faisant fuir le nouveau venu, qui devait avoir la vingtaine, je me frotta les yeux, bailla et me releva difficilement de mon lit. J'enfila rapidement des habits, et vit à travers la porte toujours ouverte des femmes aux yeux écarquillés, qui chuchotais doucement à l'oreille l'une de l'autre avec des gloussement révoltés envers ma nom pudeur. Mais ce n'était pas ça qui m'étonnais vraiment, au dessus des deux femmes était perché un parapluie, il pleuvait. Il pleuvait à Suna. Les gouttes tombais doucement sur le sol, forment des flaques sur le sol, des gamins habillés de haillon sautaient dessus, je prépara ma réserve en prenant ma sacoche et l'accrochant à ma ceinture, puis prit mon katana. Mon bandeau de Suna était un peu plus loin sur mon épaule que la fin de ma manche, je touchais ensuite mon épaule...le secret qu'elle renfermais...Je secoua la tête pour me sortir de mes pensées, puis sortit de la maison d'argile.

Je leva la tête, la pluie perlait sur mon front, je ne l'avais pas sentit depuis bien longtemps, au loin la brume cachait les paysages désertiques, les gens sortaient de chez eux dansant sous la pluie, ça devait être la première fois qu'ils l'avaient vu. Je commença à courir à l'endroit indiqué par le gamin. Les paysages dansaient devant mes yeux, je courait dans le désert, mais le sable était humide, les scorpions cachés, la chaleur partie, c'est comme ci ce jour là était un jour de requiem au village du sable. Je touchais mon estomac, l'entendant demander son dû encore une fois, j'attrapa rapidement un gâteau au riz, m'asseyant sur un rocher saillant, et le fourra dans ma bouche. Essuyant mon visage de l'eau et la nourriture, je me releva et repris mon chemin, la pluie cessa bientôt de tomber, et je voyais l'arène au loin, la brume donnait un air lugubre à cette esquisse, je n'entendait ni public, ni combat.

Je n'entendais que le chant lugubre des corbeaux de la nuit, le soleil était caché derrière les nuages d'une couleur sombre, un silence oppressant pesait sur moi. Je m'arrêta de courir, guettant les horizons, aucun signe de vie si ce n'était que l'édifice au loin voilé par la brume. Je regardais autour de moi, je me sentait observé, tous mes sens en alerte, je regarda. Il n'y avait rien... Inquiet par cet endroit je commença à courir vers l'arène. Était-ce un piège? Le gamin de tout à l'heure était bien honnête? Je commençais à me demander pourquoi je l'avais écouté. Je sauta sur un des murs et m'y accrocha à l'aide de mon chakra. Je monta bien vite sur l'architecture et ne vit rien que des torches brûlant d'un feu vert. J'était assez étonné, malgré que mon feu à moi sois bleu. La lumière de ce feu lugubre se reflétais sur mon visage, mais au loin une silhouette se dressait dans la purée de pois. Je m'approcha doucement, elle devenait de plus en plus réelle, plus concrète, je leva la main pour attirer son regard

"Qui es-tu? Que fais-tu ici?"

Mais une deuxième silhouette sortit de l'ombre, je me retourna lentement, et découvrit avec stupeur, sa robe noire aux nuages rouges, et encore pire, c'était un utilisateur du Rinnegan, c'était le pseudo-Dieu, Pain...

Ce matin, allongé sur le canapé, mon père, Saturaï vint me réveiller. Il était très tôt et le soleil ne s'était pas encore levé. Il repartit tout aussi vite, comme une ombre me laissant un simple rouleau disant que j'étais convoqué à l'arène. Je me levais et quittai mon village, celui de la foudre, Kumo. Dans l'arène, une épaisse purée de pois s'était installé. J'entrais par la porte de gauche, mais en même temps, j'aperçus une silhouette. Pour attirer mon regard, il agitait la main et me demanda ce que je faisais ici et qui j'étais. Je ne savais pas trop si j'allais lui répondre, mais une silhouette approchai. Des nuages rouges et un chapeau de paille. Akatsuki... Celui qui se disais être un Dieu, Pain. Je souris. Voilà un challenge! Je me tournais vers celui qui s'avérait être un ninja de Suna alors que la brume avait été dispersée par un Jutsu de l'arbitre:

-Je suis Light Meiyo et je suis là pour me battre...

Puis je dis à l'arbitre que je voulais affronter Pain. Comme nous étions de personnes à vouloir ce combat, nous devions donc nous allier pour combattre le ninja d'akatsuki. Cela me gênait un peu mais comme je pourrias découvrir deux Shinobis et futur adversaire, je n'allais pas me plaindre. Sombre, je détaillais l'Akatsujin avec détail avant de faire de même avec le Sunajin. Je crois qu'il se nommait Rin Okumura. Mon frère Psycko l'avait affronté. Je savais quelques choses sur lui. Mon deuxième combat officiel approchait...

J'était immobile au centre de la place et je fixais avec mon regard impassible les deux silhouettes qui se mouvaient dans l'ombre, une troisième vint se montrer et s'arrêter non loin de moi. Il se trouvait que ce fut l'arbitre, mais comment un arbitre pouvait se trouver a cet endroit ? Peut-être que cette arène était très peuplé et connu malgré l'allure lugubre qu'elle nous faisait éprouver. L'arbitre semblait pensif, malgré que je le distinguais mal je pouvais voir qu'il rêvait; surement était-il plongé dans le chant des oiseaux et le cris des animaux sauvages qui rôdaient dans les alentours. Les silhouettes de mes adversaires se dessinaient parfaitement et légèrement mieux que il y a un instant après le jutsu Katon de l'arbitre destiné à évaporer la brume. Il y avait face à moi deux jeunes hommes qui ne m'étaient inconnus. Grâce à leur bandeaux je sut qu'un venait de Suna et l'autre de Kumo et j'étais déjà perplexe à l'idée d'affronter deux personne en même temps. L'étendue de ma force me permettrait alors de combattre plusieurs personne ? Sans nul doute je suis Dieu...

Le jeune shinobi de Suna semblait un peu effrayé à ma vue soit à cause de cette robe à nuages rouge et de ce chapeau de paille si connu dans le monde entier ou soit par moi-même. J'optait plus pour la première solution étant donné que notre organisation est un des plus criminelles au monde ou même LA plus criminelle qui n'ait jamais existé. Mon chapeau de Paille cachait mon visage et le col de ma robe remontait pour mystériser le tout car je ne compte pas dévoiler mon identité à n'importe qui et n'importe comment. La seconde personne semblait elle plus heureuse et plus excité à l’idée de m'affronter. Ce doit être ce genre de personne qui aime les défis et affronter toujours plus fort pour progresser mais je vais lui montrer qu'aujourd'hui il y a plus fort que lui. J’enchaînais les combats dans tout les endroits du monde sans n'avoir vécu aucune défaire et je compte continuer mon chemin comme ça et garder mon trône qui me permet le grade de divinité. L'arbitre se place entre nous trois et annonçait quelques phrase pour rendre le combat officiel à sa façon et prit la parole :

- Rin Okumura du village Caché du vent fera équipe avec Light Meiyo du village caché des nuages affronteront [...]

Je lui coupa la parole à cet instant et dit d'un ton bas : - Nous somme Pain, nous sommes Dieu.
Il prit un air étonné en chuchotant " nous.." il ne devait surement pas comprendre étant donné que Seul Tendô était présent face à lui, alors ou étaient les autres ? L'arbitre repris ainsi la parole en bégayant un peu :

- [...] Affronteront la Douleur, Pain ; Dieu....

Il se décala ainsi un peu sur le coté et donne le signal de départ après avoir énoncé les règles.Je fis des mudras puis je leva un peu le chapeau de paille qui symbolisait la même chose que ma robe et laissait paraître mes deux yeux effrayants. Ces yeux aux cercles concentrique, le Rinnegan, l'oeil divin et légendaire...Voilà ce qui m'avais hissé au rang de Dieu. C'est l'oeil de la métempsychose...

L'adversaire, parlais, comme si c'était une personnalité importante, je n'entendais que des bribes de ses dires, mais vu la réaction de l'arbitre, qui bégayait et semblait dominé, ce gars là, de l'Akatsuki ne serait pas un adversaire facile. Les reflets des torches lui donnaient un air terrifiant, moi même reculais, mais une adrénaline inexpliquée traversait quand même tous mes membres, je tremblais, ni de peur, ni de froid, je tremblait d'excitation, je n'avais jamais affronter un adversaire de cette ampleur, mis à part peut être Deidara.

Je fit de rapides mudras, alors que le gel et le froid avais pris le contrôle de mes mains et que chaque contacts était douloureux, dégaina ensuite mon katana faisant siffler l'air de sa lame tranchante et me retourna vers celui qui semblait être mon allier, je lui dit, la gorge sèche de froid, et un maigre nuage de chaleur au contact de mon souffle et de l'air environnant

"On va devoir coopérer, pour "le" battre"

Un corbeau s'envola, un chapeau tomba, une sorte d'aura (ou de peur?) destructrice apparut, je regardais, étonné, Pain. Pain aux six corps, le sois disant dieu, venant de Ame, ce n'était qu'un fanatique mégalomane, à ce qu'on m'avait dit. Il habitait, d'après certaines rumeurs dans une tour de métal au dessus de Ame. Mais je savais que ce n'était que pour être plus proche du vrai dieu, Rikudou.

Un acte aussi désespéré avait été fait, on l'appelait la "Tour de Babylone" dans un lointain pays, similaire à Suna, et d'après mes connaissances il avait été éradiqué. Je me sortit de mes pensées revenant à la réalité, j'était plutôt confus de ne voir qu'un seul des Pain, ça devait être un piège, je me tenais sur mes gardes, d'une main mon katana, de l'autre 3 kunais fourrés entre mes doigts, le combat allait commencer.

J'hochais la tête aux paroles d'Okumura Rin. Au début du combat, j'effectuais des mudras et regarda Rin sortir son katana et trois Kunaïs. J'effectuais un Multiclonage avant que nous fîmes tous quatre des mudras. Le combat allait être plus que serré. Je regardais Rin comme pour lui dire quelque chose sans quitter Pain des yeux grâce à mes Clones.

Je sombrai d'un coup dans un étrange sentiment comme celui d'une personne qui n'avais jamais bougé d'un poil durant plusieurs années et qui à un moment voulait sortir de cette étreinte furtive et se dégourdit et faire exprimer tout la violence qu'il contenait en lui durant un long temps. Je voulais leur montrer ma douleur, ma colère et toute la foi que j'apportais pour mon égocentrisme et mon grade divin. Je n'avais ressenti cette sensation depuis fort longtemps et je comptait en profiter car c'est peut-être une de mes seules motivation pour tuer et châtier les humains. Mon regard penchait vers le shinobi de Suna qui semblait obstiné à me battre et qui murmurait quelque paroles à son " ami " avec un ton de confrontation que je pouvais lire sur ses lèvres. Il dégaina son épée qui semblait dégager une certaine force et de l'autre main il avait trois kunaïs entre les doigts ce qui me validait mon hypothèse sur le fait que cette homme maniait bien l'art des armes. Le second homme qui semblait plus éprouver du plaisir à me voir fit des mudras qu'il n'avaient pas caché à ma vue et avait fait un multiclonage. Ensuite tout les Light firent des mudras mais à peine eurent-il commencé qu'il furent stoppée dans leur course par une multitude d'armes qui se plantèrent dans leur dos à chacun sauf de Rin. Un Kunai était destiné en ma direction et je savais déjà quoi faire après ça. J'avais déjà un bâton de chakra en main et tapa dans le Kunaï comme si j'avais une batte de base-ball, l'arme augmenta sa force et sa vitesse et vint se planter dans la gorge du ninja de Suna qui je pense ne pourrait pas voir le coup venir. L'arme aurait assez de force pour traverser sa gorge et couper sa respiration pour le plonger dans un état de comas. Mais bien sûr ceci n'était qu'un jeu pour moi et je me devais d'arrêter ces grotesque mouvements et échanges d'armes inutiles. Je pris la parole après ça n'attendant même pas s'il allait encore être en état de combattre :

C'est l'heure de vivre, le dernier acte..d'une légende. Vous avez regardé les autre souffrir, et maintenant c'est votre tour...Prenez part au jeu...Survivrez vous jusqu'à la fin ...?

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