Autrement Blanc

Il faisait nuit, malgré cela, il faisait clair, la lune brillait d'un éclat argenté. La faune s'était endormie, la flore veillait à ses habitants. Un homme tendait à troubler l'harmonie des silences et la paix de ce désert habité. Les ombres des feuillages engendraient un bruissement aussi agréable que les quelques sons que produisaient les cours d'eau alentours. Le ciel, parsemé par des grappes d'étoiles, vide de nuage, paraissait aussi apaisé que l'ambiance proliférante de cet endroit. La beauté des lieux était aussi apparente que le disque d'argent flottant doucement sur l'infini drapé bleu, la nature se donnait en spectacle, elle offrait ses charmes et usait de tous les moyens possibles et imaginables, quelques insectes lumineux se prélassaient dans les airs tout en dégageant leur magnificence. Dans cette atmosphère résonnaient les pas pressés d'un jeune homme qui se faisait aussi discret que gracieux, il se murmurait tout bas quelques secrets ou paroles inaudibles.

"Dans la forêt... Oui... Forêt... C'est là... Rendez-vous... Oui... Hmmm par là..."

Il tourna brusquement et disparut derrière un arbre, le calme reprit le dessus sur cette petite perturbation. Des lumières survinrent du néant et se mirent à annihiler l'ombre étalée dans cette scène. De grands murs de béton, gris, des projecteurs à n'en plus finirent incrustés dans les parois. Nous étions sous-terre, dans un des repaires de l'Akatsuki, c'est ici qu'allait se dresser et disputer deux hommes dans une ode au combat et à l'adversité. Deidara, le jeune homme à la grace artistique, semblait en avance, il vociférait.

"Maudit soit ce taudis, toujours aussi humide et froid!"

Il descendit les marches qui le reliaient à cette vaste étendue souterraine, la hauteur sous plafond était impressionnante, un véritable monde sans ouverture. Seuls deux escaliers venaient interrompre la pauvreté de ce décor tout en lui ajoutant une touche d'audace.

"C'est à devenir claustrophobe! J'espère qu'il ne va pas tarder afin qu'on en finisse le plus rapidement possible. Pourquoi ai-je donc choisi cette arène?"

Arrivé en bas, il commençait à se préparer en attendant son adversaire, il semblait mâché quelque-chose.

Les combats s'enchainent et ne se ressemble pas. Mon grand ami Deidara, un membre de l'Akatsuki, tout comme moi m'avait proposé un combat. Mais pas dans l'arène où l'on avait l'habitude de se battre. Il m'avait dit qu'il voulait changer d'air et c'est avec grand plaisir que j’acceptai. Il me proposa un de nos repaire, ce qui me convenait amplement.

J'étais arrivé une journée en avance, je voulais me familiarisé avec cette nouvelle arène qui se trouvait sous terre. L'endroit était très humide et sombre. Un repaire tout simplement parfait. Malgré le fait que notre combat se passe sous terre, l'espace était gigantesque. On aurait pu se perdre dans tous ces dédales de couloirs. Je me perdis un nombre de fois incalculable.

Une fois les lieux repéré, j'allais passer la nuit avant mon combat qui n'allait certainement pas être une paire de manche. Ma nuit fut agitée, je réfléchissais comment je pourrais battre un homme qui utilise l'art des explosions. Cela me paraissait inimaginable de battre quelqu'un comme ça. C'était certainement un des plus fort de toutes l'organisation, et j'avais un énorme respect pour lui, d'autant plus que je l'appréciait beaucoup.

Le matin venu, je me réveilla et rêvassa un bon moment dans mon campement de fortune. Puis dans un élan de motivation, je sautai de mon lit, enfila mes vêtement, pris mes armes et les rangèrent dans ma pochette. Je fis quelque étirement et un petit footing pour m'échauffer. Une fois ça fait, je me dirigea vers l'arène où le combat devait avoir lieu. J'étais plongé dans mes pensées et rien n'aurais pu me sortir de ma torpeur. Je pénétrai dans l'arène et effleura le sol de mes pieds. Enfin j'y étais.

Il se trouvait là, devant moi au milieu de l'arène. Il mâchait quelque chose. Cela m'intrigua mais je ne m'arrêta pas à ça. Il m’aperçut alors et nos regards se croisèrent. Je lui décocha un grand sourire. J'étais heureux de me battre contre un ami. Cela nous permettait de comparer nos forces et de nous entraîner.

L'homme serpent s'avançait. Il souriait, une élégante et delectable initiative, le jeune artiste lui répondit en le saluant posément, toutefois, tous deux n'avaient pas fait tout ce chemin pour se faire des politesses pendant des heures. Pendant qu'il inclinait sa chevelure blonde, il zieutait le terrain qu'Orochimaru aurait très bien pu modifier pendant son absence, poser des pièges n'aurait pas été un problème pour Deidara alors pourquoi pas pour lui. Tout semblait en état, rien n'était changé néanmoins il se méfiait. Il continuait de mâcher, ses mains ruminaient. Ils s'écartèrent l'un de l'autre et prirent leurs distances afin de commencer ce combat le plus dignement possible.

Une vingtaine de mètres les séparait, désormais ils s'étaient retournés, face à face, ils se regardaient. La poussière, soulevée par leur passage, virevoltait dans les airs façonnant d'incroyables formes et mouvements géométriques. Certains projecteurs tremblotaient, la lumière était froide, l'air rempli par des sensations ineffables, l'humidité de ce lieu enfermé procurait le dégout que l'on ressent lors de la rencontre avec l'odeur de la moisissure. Chaque protagoniste avait un escalier dans leur dos, une symétrie parfaite s'opérait entre ces deux combattants. La tension s'amplifia avec la durée de ce silence artificiel.

Soudainement, cinq kunaïs, alignés horizontalement, vinrent flécher dans la direction de l'homme autrement blanc, le jeune nukenin avait décidé d'engager ce combat. Cette attaque ne pouvait s'éviter par une esquive latérale, son adversaire allait devoir réagir. Deidara n'était pas en train de le tester mais de le jauger, en fonction de la manière avec laquelle il parerait cette offensive il choisira un certain type de stratégie. La demi-dizaine de kunaïs filait à une vitesse soulevant les nuages de saleté de l'arène qui les accueillait. La course du temps changeait dans son esprit, chaque seconde comptait dorénavant.

Le silence se faisait dans l'arène. Aucun bruit, aucun son, un calme parfait. Je regardais mon adversaire dans les yeux. Une certaine pesanteur ce faisait. La poussière virevoltait autour de nous, telle une danse. Si je n'avais regarder ce spectacle qu'un seule seconde, j'aurais perdu toute notion du temps, toutes mes pensées se serai évadé. Les projecteurs éclairaient l'arène qui imprégnait une certaine chaleur dans cette cavité sombre et humide. Leur puissance d'éclairage était comparable au soleil. On se serait cru en pleine lumière, à la surface et non dans cette grotte construite comme repère de notre organisation.

Je regardais Deidara, mais celui-ci ne daigna pas répondre à ma convivialité. Il devait être concentré sur son combat. Mon humeur changea radicalement, il passa de la joie à la concentration, puis à la colère. De vieux démon revenait me hanter. Nous nous regardions, puis quelque chose vint troubler ce moment. 5 kunaï se dirigèrent vers moi à grande vitesse. La poussière qui se souleva au passage des projectile montra leur célérité. Il fallait que je réagisse vite. Une idée me traversas l'esprit. Je claqua des mains. La terre trembla puis une un dixième de seconde plus tard deux boite en bois sortirent de terre. Les kunaï se plantèrent dans les rectangle et vinrent faire de petit encoche parmis les veinures du bois. Le combat commençait maintenant.

Le temps ralentissait, Orochimaru et Deidara étaient désormais capables de réaliser des mouvements aussi fulgurants que ne l'est la course d'une étoile filante, c'est ainsi que, quelques secondes sont devenus suffisantes pour faire surgir, du néant total, deux écrins démesurément grands. Le jeune artiste comprit ce dont il s'agissait, ce jutsu était la raison même pour laquelle cet homme avait rejoint l'Akatsuki, il utilisait sa carte maitresse trop rapidement à son goût, souhait-il en finir rapidement? Il était déjà trop tard pour satisfaire sa curiosité vis-à-vis de ce pouvoir, son attaque avait déjà été lancé et probablement annulerait-elle cette capacité, en effet, accrochés aux manches des kunaïs, des parchemins explosifs rompirent le silence de cet endroit. Une déflagration importante se fit, répartissant les armes de jet dans l'arène. L'explosion était suffisante pour souffler des shinobis vivants et capables de bouger, la chevelure blonde supposait donc que son attaque réussirait à emporter ses adversaires cadavériques.

Malgré cette contre-offensive dont le timing était parfait, Deidara prit ses précautions et, se reculant du nuage de fumée, il respira profondément et mit au monde une créature des plus inattendues, celle-ci était relié à son créateur par la bouche et prenait des formes diverses et variées. Sa convulsion s'arrêta, soudain il était impossible de s'y tromper, il s'agissait du jeune sculpture lui-même. Il était difficile de comprendre cette scène, le manipulateur d'explosif semblait combattre via lui-même. L'oeuvre ne bougeait pas, son maître semblait attendre le moindre signe de vie ou d'hostilité de son opposant.

Les cercueil était sortis dans un vacarme assourdissant. Elle m'avait protégé de l'attaque de Deidara. Mais il fut plus futé que moi. En effet le mécréant avait caché des explosif sur ses kunaï. L'explosion fut fulgurante. Les écrins volèrent en fumée, projetant des débris de bois dans les quatre coins de l'arène. Le souffle me propulsa en arrière et je vint percuter le sol avec force. Il était très malin, mais le combat ne faisait que commencer.

Je me releva, Deidara devait surement être fier de son coup de maître. Mais mon jutsu n'était pas réputé pour être l'un des plus terrible au monde. Des petits lambeau de "chair" cadavérique volèrent un peu dans les airs. Ceux-ci se posèrent au sol et commencèrent à remonter. Les danses aériennes commença à former quelque chose. Après quelque seconde d'attente, on pu découvrir que les corps étaient de retour parmi les vivants. Ils se regardèrent et Iwachi dit:

-Il est con ou il le fait exprès ?

-Peut-être n'empêche qu'il à l'air costaud...

Pendant ce moment de flottement, Deidara venait de créer un clone d'argile. Une arme redoutable. Je devais faire attention à ces deux là. Tous trois effectuèrent des mudras puis sortirent un kunaï et se mirent en position de défense. Nous attendions l'attaque de mon adversaire.

Il savait qu'il ne devait pas prendre son adversaire à la légère, il allait donc user de ce jutsu très particulier, Deidara continuait à cracher de l'argile, il semblait dégurgité. Le clone prenait forme, il regardait ses adversaires, puis, il se mit à courir dans leur direction, cette attaque frontale marquait, sur le sol, une coulée de glaise. Un petit temps et un autre clone surgit de cette coulée qui commençait tout juste à former une flaque, celui-ci resta aux côtés du jeune artiste mais en titubant autour de lui. Les traces de l'argile, laissées par la deuxième duplique, formaient une spirale dont l'aboutissement était l'origine de toute cette danse. Il s'éloignait de plus en plus, puis finit par rejoindre le premier clone qui s'était posté devant les sarcophages.

"Le hombat va bouvoir cohençait à armes éhales Ohochimahou, dit l'artiste qui continuait de débagouler de l'argile"

Les clones commencèrent l'offensive, ils semblaient bien plus agiles et rapides que Deidara lui même, n'étant pas humain, cela pouvait se comprendre. Un des deux se dirigeait vers les deux cadavres tandis que le deuxième se dirigeait vers Orochimaru lui-même. Le jeune artiste gardait une carte dans ses mains.

Deidara venait de créer un clone de lui. Mais celui-ci n'était pas pareil, il était blanc comme neige, plus pâle que ma peau. Qu'etait-ce ? Serais-ce la fameuse technique d'explosion, le don dont mon adversaire avait hérité et lui avait permis de rentrer dans notre organisation ? Je devais me méfier. Le clone se mit à courir vers moi

Soka fit alors un multiclonage. 4 répliques parfait de celui-ci. 1 clone prit son élan et courut vers le clone de Deidara. Deux se postèrent alors à mon côté. Le dernier, fit un mudra rapidement et pose un genou à terre, fit un triangle avec ses mains et visa mon adversaire qui crachait toujours son enduit:

-Transposition !!

L'esprit du double de mon cadavre passa dans le corps de l'artiste et pris le contrôle de celui-ci. Deidara ne pouvait plus rien faire. Soka continua à cracher de la substance blanche et la contôla pour qu'elle s'enroule autour de lui. Il était maintenant recouvert de la tête au pieds. La pression du ligotage l'empêcherai de faire le moindre mouvement.

Les clones se battaient l'un contre l'autre, totalement impertubable, ignorant tous de ce qui se passait autour d'eux. Mes deux invocations et moi-même reculèrent alors le plus loin possible ainsi que les clones. Le clone de Soka qui contrôlait toujours Deidara fit alors exploser la substance qui l’entourait. La déflagration fut stupéfiante. Je pu sentir le souffle de l'explosion. C'en était fini de Deidara....

L'un des cadavres venait de faire une technique jamais vue par Deidara jusqu'ici, il s'agissait d'une sorte de transposition, dans laquelle son esprit devenait aussi immobile qu'incapable d'émettre des ordres à son propre corps sous la volonté trop puissante de son adversaire. L'opposant de l'artiste était un ninja aussi fin qu'incroyablement astucieux, il avait utilisé la capacité d'un de ses zombies pour mettre à mal son art, il ne pouvait que s'incliner devant la ruse d'Orochimaru.

"Tu es plus fort que je ne le pensais, dit-il le sourire aux lèvres."

Il se regardait lui même en train de causer sa propre mort, quelle humiliation on lui infligeait, visiblement Soka connaissait les mudras à faire - qu'il réalisa sous ses manches - même s'il n'avait jamais vu le sculpteur utiliser ce jutsu, il devait être véritablement doué. La série de signes était achevé, tout explosa, du moins il y eut un bruit similaire à celui d'une explosion que l'on aurait étouffé. L'argile disparue, il s'envola dans un océan, un nuage de mélancolie et de choses tout aussi éphémères. Quand la transposition fut finie - car elle ne dure pas éternellement - il y eut un vide, une folle impression flottait dans les airs, tout se figea, un gros blanc s'imposa entre les deux personnages qui, animés d'un étrange sentiment, se regardaient mutuellement ne sachant quoi faire. Quelques minutes trépassèrent, il n'y eut pas plus d'explosion que d'argile sur le terrain désormais. Que se passait-il donc?

Le nukenin d'Iwa était seul sur le terrain, il contemplait son existence, il semblait avoir échappé de peu à une mort certaine, il ne se laisserait plus prendre à un tel stratagème. Dorénavant il fallait en finir le plus rapidement possible.

HRP: Le temps est arrêté Orochimaru, je te laisse répondre par une réflexion intérieure sur ce qui s'est passé puis je finis mon post pour que la narration puisse continuer chronologiquement. J'espère que tu comprendras ma demande au vu de l'importante et décisive offensive que tu m'as lancé. Concrètement je n'ai fait que décrire ce qui s'est passé, je n'ai donc produit aucune action que je préfère réserver à mon prochain post.

Quelle stratagème magnifique que je venais de lancer là. Mes corps étaient vraiment parfait. Il étaient complémentaires et plus rien ne pouvait m'arrêter maintenant. Je sentais le pouvoir monter en moi même. La chaleur de l'explosion me parvenait et me sortait de ce doux rêve ou je me voyais à la tête de ce monde. Je regardai la scène qui s'offrait à moi. Quelle puissance que le justu de Deidara. Si je n'avais pas réagi à temps c'est moi qui serais pris dans cette attaque dévastatrice et en aurait certainement péri.

Maintenant que je voyais quel mal j'avais fait, je culpabilisai un peu. Deidara était un des premier à m'avoir tendu la main à mon arrivé et je l'appréciai pour ça. Qu'elle idée m'avait traversé la tête au moment de mes actes, ma folie meurtrière qui se serait soudainement réapparu et aurait pris le contrôle de mon corps sans que je ne m'en aperçoivent ni ne puisse me contrôle. Ou alors peut-être la soif de pouvoir et de puissance ? Pour atteindre la vie éternelle certaines vies doivent être sacrifier, mais celle de son ami en fait-elle partie ?

Mon esprit était tiraillé entre ce sentiment d'inquiétude pour mon adversaire et cette envie de se battre, de mater toutes personnes se dressant devant moi, de renverser le régime de l’oppresseur. Il n'y avait pas de place pour les faibles. Moi, Orochimaru membres de l'Akatsuki, promet de devenir fort et de tuer ce soit disant Dieu que l'on appelle Rikudou, de lui montrer le vrai pouvoir, la vrai noirceur d'une âme. Toute personne se dressant devant moi sera maintenant annihilé. La faiblesse n'a plus de place dans ce monde. Toutes personnes sur cette terre connaîtra enfin le vrai pouvoir d'un homme, la cruauté, la peur et le chaos. Ce ne sera plus qu'un terrain de jeu ou les être les plus puissants se livreront une bataille sans merci.

Ce monde est maintenant le miens...

L'étrange fumée vaporeuse qu'avait répandu l'explosion laissa un véritable instant de suspension dans le temps qui sembla duré une éternité pour les protagonistes de ce combat. Orochimaru, satisfait, l'air vainqueur était au niveau espéré par le jeune artiste, dépassant de loin toutes les attentes et estimations que l'on s'étaient faites de cet étrange sannin. Le bruit de la détonation était inhabituel, le bruit donnait la même impression que les vagues pourfendants les récifs, une sorte de nuée d'oiseau répandant une lame d'air au-dessus des têtes. L'arène se dégagea, les quatre combattants finirent par se retrouver du regard tandis que Deidara, comme si de rien n'était, ne laissait ressentir à son opposant aucun signe de faiblesse à part une petite moue, celle que l'on prend quand on se déçoit soit-même.

"Tu as bien failli avoir raison de moi, pour cela, tu remportes ma respectueuse méfiance dont je me revêtis face à des adversaires dignes de ce nom."

Sur ces mots il s'élança d'un pas vif et assuré vers Orochimaru en prenant garde à ses sbires dont il commençait à peine à cerner leur manière d'exécuter leur art du combat. Dans son regard bleu se confrontait la nécessité de rétablir une réputation perdue face à une entreprise honteuse et affolante, celle de vaincre par tous les moyens. Cette fois-ci le sculpteur ne se laisserait pas distraire par des corps échappant au temps et à l'usure de ses performances explosives. Il avait atteint son objectif, ce sannin sifflant ses sinueux serpents, surpris par une si soudaine offensive, n'eut pas le temps de riposter quand Deidara l'affubla d'un violent coup de poing au visage.
Le temps devint beaucoup plus long tandis que l'adversaire s'apprêtait à riposter.

La fumée se dissipa. Même moi, totalement inculte de l'art de l'explosion avait compris qu'il y avait eu un soucis. Cela n'avait pas fait le bruit escompté. Je pu voir mon ennemi totalement indemne. Comment avait-il réussi cette prouesse ? Quelle facétie avait-il utilisé pour ce sortir d'un stratagème pareil ? Le poussière retomba au sol comme toute chose élevé dans les cieux retombe un jour sur ce qu'il a vu le porter. Il me regarda et prononça une phrase dans laquelle il me félicita.

Il se mit alors à courir dans ma direction. A peine quelque pas plus loin, que le corps de Deidara fut transpercer de part en part. Qu'était ce ? Une lame ? Tout à fait, un lame transperçant un homme à l'autre bout d'un terrain sans même bouger. De la vue de mon ami, on pouvait discerner un métal, conçu pour transpercer n'importe quoi, s'etendant à perte de vue. Je me tenais là, droit, ferme, sans broncher, le bras légèrement tendu, cette épée si mystérieuse à la main. Mes deux cadavres et les 4 clones de Soka se mirent alors à effectuer des mudra.

Transpercé, voila ce qu'il était, de part et d'autre du sol coulait un sang aussi épais qu'incolore. Son coup de poing lui avait coûté cette blessure. Il semblerait qu'il y ait à nouveau un problème, les traits du sculpteur s'éclairèrent d'un sourire figé et mécanique, sa face se décomposa dans un vain souffle de création. La supercherie était désormais révélée au grand jour. Un clone d'argile, ni plus ni moins, illusion, la réalité s'était recouverte d'un voile d'argile, d'un art mêlant la beauté à l'inutile. Orochimaru paraissait consterné, une lueur d'effroi l'interpella quand il eut une impression de déjà-vu lorsqu'il vit Deidara redescendre les marches. Il les descendait avec la lascivité qui le caractérisait si bien. Il entra dans une explication des différents faits précédents.

"Cher Orochimaru, il est hors question de se maintenir dans une telle mise en scène plus longtemps, je te respecte trop pour cela. Il s'interrompit puis reprit après un court silence où on le vit réfléchir. Ho et puis non je t'expliquerai plus tard car je sais plus ce que je voulais dire. KATSU !"

Il composait des mudras sous ses manches. L'air sembla s'effrité tout comme les opposants, leur peau partait en fumée, l'homme pâlissait tant la sensation qu'il éprouvait lui donnait une inquiétante étrangeté. Il comprenait, la bombe que le corps d'Edo-Tensei avait fait exploser lorsqu'il avait pris le controle de Deidara n'était autre qu'une C-4, l'air s'était rempli de ces bombes invisibles à l'oeil nu tandis que l'artiste faisait combattre un clone de lui-même face à son adversaire et l'altitude, que les escaliers lui donnaient, permettait d'échapper aux microscopiques bombes qui commençaient à redescendre au niveau du sol, telle était cette fameuse poussière autrement blanche.