Rapide passage en montagne

Après notre départ de Ame, le temps se découvrit. Il y eu un léger mieux. Les nuages noirs de l'orage était passé. La fureur du ciel n'avait plus rien à revendiquer. A la place, de petits nuages blancs, légèrement grisâtre étaient apparus. Le soleil essayait de percer ce voile mais n'y parvenait pas. Nous étions dans le pays de la pluie après tout. Il ne faut pas trop en demander non plus.

Le chemin était large et on pouvait voir loin devant nous. Puis, petit à petit, un relief ce fit. Les grandes plaines laissèrent place à de petites collines qui grandissaient au fur et à mesure que nous avancions. Vint ensuite des escarpements qui finit par laisser la place à de grande montagne. Certains sommets étaient dans les nuages. Quelle joie que cela doit être de pouvoir voler au dessus des cime,parcourir le monde en un battement d'aile. Le serpent voulait devenir colombe, ceci est bien connu. Le chemin devint assez escarpé. In ne fallait pas faire un pas de travers sous peine de dégringoler la falaise et d'aller s'écraser en contre-bas. C'était un voyage beaucoup plus risqué que je ne le pensais. Je désirais passer par les plaines mais la jeune demoiselle qui m'accompagnait voulais absolument contempler ces chaînes. Il est vrai que le spectacle était magnifique. Le col des massifs était pour la plupart enneigé. C'était d'une beauté à couper le souffle. Je ne regrettais pas d'avoir cédé à la demande de Konan.

Le voyage était silencieux. Aucun de nous deux ne parlait. On était pas des personnes très loquace. Mais ceci ne me dérangeait pas. Ça me permettait de plonger dans mes pensé. On échangeait le strict minimum de parole tel qu'une pause pour boire ou faire pipi. Cette vue me couplait le souffle et me rendait perplexe. Comment était paysage avant que ses hauteurs n'apparaissent ? Etait-ce de grande plaine ? Ou une mer peut-être ? J'étais tellement absorbés dans mes réflexions que je trébucha sur une pierre. Je fis un vol plané et allait tomber dans le vide. En effet nous étions sur un chemin des plus tortueux et très dangereux. Heureusement que ma coéquipière était attentive elle et qu'elle veillait à que tout reste dans l'ordre. Elle me rattrapa par le colbac et me tira violemment en arrière. Je vins m'écraser sur le flan de la montagne. Je la remerciai d'un signe de tête. Elle fit un hochement à son tour et repris sa marche comme si de rien n'était.

Je marchais doucement derrière elle. Le temps commençait à se couvrir. Une tempête est vite arrivé en montagne. Je me disais qu'il fallait que l'on se dépêche si nous ne voulions pas être coincé en haut et risqué de se perdre, voir pire, de dégringoler et de s'écraser dans les tréfonds. Konan s'arrêta alors. Elle s'assit sur une grosse pierre. Elle était fatigué, tout comme moi. Je ne dis rien et vint m'asseoir a côté d'elle. Je pris ma gourde et la lui donna en souriant. Elle me regarda. On avait l'impression qu'elle était choqué. Elle pris la gourde et bu quelque gorgé. Je regardais par delà l'horizon. Je me disais qu'un jour j'explorerais tout ce monde qui nous entoure. Il doit y avoir tellement de belle chose à voir. Après quelques minutes. Konan se releva, me rendit ma gourde et dit qu'on pouvait reprendre la route. A mesure qu'on avançait, la route devint moins dangereuse, et s'élargit. On retrouva de petite colline et ceux jusqu'au bout de notre périple.

A l'approche de Kawa, on croisa des personnes. Elles ne faisaient pas attention à nous. Elles étaient bien trop occupé à leur petite affaires. Ces personnes étaient moins sympathiques et joviales que les habitants de Ame. On pouvait voir des maison, des culture de chaque côté de la route. On pouvait maintenant se rendre compte que l'on était plus très loin. On arriva à un croisement de route. Il n'y avait aucune indication de direction. Par où se trouvait le village ? Et bien entendu personne aux alentours pour nous indiquer le chemin. Je regardai de chaque côté et Konan en fit de même. Après quelques minutes, je dis

-Ca doit être par là, suis moi.

Elle ne posa pas de question et me suivis. Nous prîmes le chemin de gauche. Après un long moment de marche nous aperçurent une pancarte. Celle-ci nous indiquait la direction d'où l'on venait. Je me retourna doucement vers ma partenaire. Elle me lança un regard foudroyant. Sans dire un mot elle rebroussa chemin et nous retournâmes à l'intersection. Elle continua tout droit. Elle était déterminé Je pensais qu'elle était sur du chemin. Après quelques heures de marche, nous rencontrèrent un homme. Il était assez vieux, avait une longue barbe grise et de petit lunette ronde. Il portait un sac sur l'épaule et un chapeau de paille sur la tête.

-Alors on est perdu ?

Nous lui expliquâmes que nous cherchions le village de Kawa. Il rigola avec force puis réussi à articulé quelque mots dans son amusement. Il nous expliqua qu'il fallait tourner à droite au segment. Konan se retourna vers moi et ce fut à moi de la foudroyer du regard. Nous firent demi-tour une nouvelle fois. J'avais mal aux pieds et je pouvais entendre la jeune femme derrière moi laisser passer quelques gémissements. Cela faisait des heures et des heures que nous marchions et que nous n'avions pas pris de pause. Et les allez retour à cause des erreurs dans la direction nous avait déprimé. Je proposa à Konan une petite pause mais celle-ci n’accepta pas. Elle voulait arriver le plus vite possible à destination. De retour à la bifurcation, nous prîmes à droite. Nous ne tardâmes pas à tomber sur le village. C'était un petit village isolé, et pas très très grand. Enfin nous étions arrivé. Nous franchirent alors la porte pour venir semer la mort. Nous étions la pour accomplir notre mission et rien ne nous arrêtera !